dimanche 26 août 2012

Je T'aime


Cette chambre solitaire, la table, les murs
et ton parfum léger dans l'air, si pure
Un tendre souvenirs me rappelle ta présence
Une voix d'ange, le coeur s'élève et l'âme danse


Oui je t'aime ainsi, simple et pudique
Je t'aime dans la pleine lune quand la nuit et belle
Je t'aime dans la fraîcheur du printemps quand viennent les hirondelles
Je t'aime, tu m'a emporté vers le paradis des amours tragiques


Je t'aime, mon ange, divine beauté
Je t'aime dans mes prunelles quand les regards semblent éternel
Je t'aime dans l'horizon bleu quand la mer se rencontre avec le ciel
Je t'aime, mon idéal, secret de mes pensée


Tu bats dans mon coeur comme un jour timide
Bonjour mon amour, le bonheur nous appelle
Sans toi la vie aurait l'air si vide
Bonjour mon amour, avec toi la vie est si belle


Tu bats dans mon coeur comme un jour timide
Au revoir mon amour, le départ m'appelle
Sans toi la vie aura l'air si vide
Au revoir mon amour, je vais m'arracher les ailes

samedi 25 août 2012

Merci papa


Merci papa
Surement j’ai pleuré plus que trois fois dans ma vie, mais ces trois fois je ne pardonnerai jamais ceux qui ont causé mes larmes et le mal profond que j’ai ressenti ; l’homme qui ne m’a pas payé après un travail que je me suis surpassé en le faisant, la femme qui m’a quitté sans aucune explication et
Toi.
Je ne suis pas une image de toi,
Je ne suis pas l’expansion de ton existence, je ne dois pas être le reflet de ta vision de toi.
Tu ne vivras jamais à travers moi, je ne suis pas ton esclave.
« Papa, depuis quatre ans nous ne nous sommes pas vus. »
« Papa, depuis enfant nous ne nous sommes pas connus. »
« Papa, je pense ;  je suis fort. Je t’avais vaincu une fois, tu ne m’as jamais plus frappé. »
« Papa, je viens te voir, te raconter ma vie, me raconter à toi car personne ne m’avais entendu. Je viens me voir en toi.»
« Mon fils, as-tu coupé tes cheveux?
 Tes habits sont-ils bien propre et tes idées bien carrées ?
Ta forure est-elle toute jaune comme tous les autres ? »
« Non papa, ma forure est de tous les couleurs, les couleurs de la vie.  J’ai même des cicatrices, des blessures que je me suis infligé ; tu dirais que ma forure est ruiné mais ça va, quand je regarde mon cœur je me trouve toujours beau. »
« Peins-toi comme moi et tous les autres !»
« Non papa, je ne suis pas jaune, je suis un bon acteur mais pas un menteur. »
« Ne viens pas me voir donc, je ne veux pas de toi. »
Merci papa
Enfant, je ne t’aimais pas
Je t’aime
Je ne te pardonne pas
Je t’aimerai
Je ne te pardonnerai pas

mardi 14 août 2012

Stop being such a victim


Stop being such a victim

Stop being such a victim, you said?
You're may be right, I'm always complaining
But do you know what I'm feeling
Couldn't you act like you care for once instead?


Sadness and shame took over your heart
My indifference?  Your silence is tearing us apart
You are the one to blame
You surrendered, you lost the flame


The past! The past took over my future
I have lost my soul, I couldn't pretend any longer
A maze, I'm lost in a maze
Into a blurry destiny I gaze
I have no more dreams to chase
None happy memories, none sweet thoughts, no happy place
To run to; I'm captivated often persuaded to try
But why bother? I have never had wings to fly
Nor did I have a shoulder to cry on
So I think I'll just go on
And keep doing what I do;
Being a victim,
My heart, nothing will ever heal him
Everyone left, you should leave me to my miserytoo


Oh absurdity! Oh nonsense!
What have you done?
You're not the one
I don't know you
I never knew you
So weak, so mistaken
You're haunted, take nothing for granted
I'm not going anywhere
I'm your shadow
I'm your soul
Don't make me widow
Oh foul!
Such a hideous foul your surrender is!
Get on your feet
Give back the one I knew once so sweet
I know he's still their somewhere deep
Wake up! Hear my voice for you still have a choice
Wake up! Hear my voice for you still have a choice

lundi 13 août 2012

Bonne fête des femmes


     Pourquoi sommes-nous des créatures si dépourvu de sens?
Pourquoi acceptons-nous de vivre dans un cercle vicieux et laissons-nous l'histoire se répéter?
Réaliser que notre histoire nous a mené à une réalité qui ne nous convient pas et puis espérer que cette réalité change, est tout ce que nous pouvons faire. Nous essayons toujours d'agir et nous cherchons ce changement mais le peu que nous faisons ne suffit pas. Le problème est que nous laissons toujours l'histoire se répéter, ce qui n'a pas de sens pour moi.

      Je me suis assis pour écrire quelques mots au sujet de la fête des femmes mais je me suis trouvé avec ces deux questions en tête. Donc La fête des femmes, depuis hier, je lis des statuts et des articles qui soit se plaignent des conditions des femmes, soit remercient les femmes Tunisiennes car elles sont si belles avec tout ce que le mot peut porter de sens, soit appellent à une manifestation dans nos rues -La rue appartient au peuple, la rue appartient aux Femmes-. Je suis d'accord avec tous ces statuts et ces articles; je suis d'accord avec toutes les vidéos, les photos, les manifestations, les pétitions, les idées et les discours qui rendraient hommage aux femmes Tunisiennes, à toutes les femmes. Ce qui me rend triste, c’est que demain je ne lirai pas de tels statuts. Les articles qui sont entrain de circuler sur internet et qui essayent de nous rappeler que la femme a des droits, que la femme est l’égal de l’homme… cesseront d’être lu, partagé et écrits. J’imagine des personnes qui, seulement pour aujourd’hui, prennent la liberté de la femme très aux sérieux et qui essayent par tous les moyens de faire savoir aux autres qu’ils sont conscients de l’importance de ce sujet, de ce combat; mais qui ne traitent pas leurs mère avec le respect qu’elles méritent ou qui trouvent que c’est tout à fait normal que leurs pères s’allongent confortablement devant leurs télé pendant que la femme qui vient de rentrer de son travail est entrain de préparer le dîner surtout pendant ce mois de Ramadan.
        Là j’ai envi de vite achever ce texte et oublier le sujet mais ça ne serais pas digne de ma part n’est ce pas ?  Pourtant je devrais pouvoir le faire et personne n’aurait le droit de me blâmer puisque il y a tout ce monde qui embrasse cette cause qu’est la liberté de la femme et ses droits et son égalité avec l’homme mais qui une fois que cette fête des femmes est fini, ne continuerais pas à faire le même effort et qui serait étonné si la semaine prochaine quelqu’un l’appelait pour participer à une manifestation pour les droits de la femme. J’imagine une réponse du genre « On n’a pas fait ça la semaine dernière ? ». C’est mon devoir d’achever ce texte comme c’est le devoir de toute  personne qui pense que les femmes sont discriminées de lutter pour cette cause chaque jour, à chaque occasion. Je n’aurais pas du invoqué le mot « occasion » car nous ne devons pas attendre des occasions pour faire ce que nous devons ou voulons faire. C’est ce qui est la fête des femmes c’est juste une occasion qui nous permet de nous nous duper. Cette occasion est suffisante pour nous faire convaincre que nous croyons en l’égalité entre les sexes et que nous sommes entrain de faire quelque chose pour changer les conditions des femmes. ça nous redonne l’espoir jusqu’à demain, jusqu’à ce que l’histoire se répète et que nous revenons à la condition initiale qu’est cette réalité que nous sommes entrain de vivre sans vraiment la voir car nous ne la regardons pas. Nous  ne voulons jamais regarder notre réalité car nous ne la supportons pas et n’avons pas encore le pouvoir de la changer ou au moins c’est ce que chacun pense de son coté. « C’est comme ça, qu’est ce que je peux y faire, je ne peux pas changer le monde ».
     Je n’ai pas une bonne idée sur les activités des féministes en Tunisie et comment ils sont entrain d’agir quotidiennement et les méthodes qu’ils sont entrain d’employer pour sensibiliser les gens à propos de la Femme mais il me semble qu’eux même ne se manifestent que dans des occasions du genre, la fête des femmes, la fête des mamans et… je n’ai pas trouvé une autre fête. Le jour de l’an peut être ils se disent que la nouvelle année serait l’année de la femme.
      Je demande pardon à toutes les femmes. Je demande pardon à ma mère qui n’est même pas au courant de sa fête et qui par pure hasard a préparé un gâteau que je dégusterai juste après avoir achevé ses pensées. Je demande pardon à toutes les femmes auxquelles j’ai dis un jour « Je t’aime » .

dimanche 12 août 2012

Dictature, Liberté et Révolution



   Le 23 Juillet 2012 je suis allé au village natal de mon père pour la deuxième fois. Un petit village qui s’appelle Jemna et qui est situé à quelques kilomètres de la ville de Gbelli. La première fois que j’y suis allé était avant la révolution ou plus correctement avant cette succession d’événements qu’on appelle révolution,  il y a 6 ans si je me rappelle bien.
      Les personnes qui vivent à Jemna n’ont guère besoin d’une révolution. Ils n’en ont jamais eu besoin. En 2006, j’avais fui ce village. Je me plaignais de la dictature de mon père qui m’emmenait vivre quelque part ou il  n’y avait ni télévisons, ni internet, ni boite de nuit, ni mini-jupes. Je n’avais pas remarqué qu’il n’y avait pas de policiers à chaque rue, il n’y avait pas de personnes qui se plaignaient du chaumage, il n’y avait pas de viols, il n’y avait personne qui avait envi de se mettre le feu. Les gens vivent de leurs terres, ou de petits commerces familials et ceux qui quittent le village pour aller travailler ailleurs dans des entreprises ou comme fonctionnaires dans d’autres gouvernorats finissent par y retourner car ils y sont tranquilles.
     En 2012, je suis rentré à Jemna de mon plein gré pour fuir une révolution et une liberté qui ont intoxiqué l’air de Tunis avec l’odeur des ordures qui ne sont pas ramassés, et quand je dis ordures je pense que ça vaut aussi pour quelques personnes qui se disent révolutionnaires   mais n’ont rien à faire avec la révolution. Ici les rues sont propres. Ici il n’y a pas de Niqab, je n’en ai pas vu au moins. Il n’y a  pas de filles qui se baladent moitié nues aussi. J’ai vu des femmes qui sont respecté, qui travaillent qui ont leurs place dans la communauté. Je n’ai pas vu de gens qui commercialisent leur religion.  A Jemna  je n’ai pas vu de gouvernement ni de gens qui se battent pour en faire partie. Je n’ai vu ni des gens de gauche ni de droite, ni des islamistes ni des fran-maçons.
     Entre 2006 et 2012 je n’ai remarqué aucun changement dans le mode de vie à Jemna à part les climatiseurs qui maintenant sont installé dans la plupart des maisons du village. A Jemna il n y a jamais eu de panneaux publicitaire, il n y a jamais eu de portraits de Ben Ali avec son air de « je suis votre père », il n y a jamais eu de banderoles de Ennahdha. A Jemna les gens sont libre ;  ils se gouvernent eux-mêmes. A Jemna je  n’ai pas vu de dictature sauf celle de mon père qui est une dictature naturelle et légitime. A jemna les gens sont libres. 

samedi 11 août 2012

Poems, Quotes & Personal Thoughts: Demain sera un autre jour insensé

Poems, Quotes & Personal Thoughts: Demain sera un autre jour insensé: Je pourrais faire la guerre, faire la paix, faire l’amour. Je pourrais mourir à la guerre, mourir pour la paix, mourir d’amour. Je pourrais...

Demain sera un autre jour insensé

Je pourrais faire la guerre, faire la paix, faire l’amour. Je pourrais mourir à la guerre, mourir pour la paix, mourir d’amour. Je pourrais faire le fou ; je pourrais être fort ; je pourrais fuir et ne jamais avoir de remords. Je pourrais écrire mon histoire ; je pourrais lire les votre ; je pourrais vous parler de ce qui me dérange. Je pourrais garder le silence ; je pourrais fermer les yeux pour ne pas voir cette vie qui perd sa réalité ; je pourrais m’abandonner aux dérives des illusions.Je suis faible mais j’ai eu mes moments de gloire.Je suis beau mais ça ne se voit que dans la solitude de ses phrases inspiré par l’obscurité de ce soir.Savoir, connaitre, croire, voir, vouloir, valoir, devoir reconnaître, faire, défaire, recommencer, croire détenir la vérité, échoué, détruire, renoncé, ouvrir une fenêtre, se regarder, rire de sa réalité, penser que la vie n’est qu’absurdité, apprendre à se détester, ressentir le fardeau et puis sourire puisque c’est grave.Moi, je pourrais faire tout cela. Je l’ai fais. Je suis toujours là. Je suis toujours fainéant. Je suis fatigué par ses pensées. . Demain sera un autre jour insensé

Je suis.

Je suis le résultat de l’acte sexuel entre mon père et ma mère. On m’a dit que je suis née le matin du 8 Novembre 1989. J’ai un certificat de naissance qui le prouve et qui précise que je suis un Humain de sexe masculin et que je suis venu à la vie à 7 h 10 minutes. 

Je trouve que ce certificat de naissance pourrais m’aider car je ne me rappelle pas que je suis née, je ne sais ni qui je suis ni q
u’est ce que je suis. Je ne sais ou je suis ni qu’est ce que je fais là. Je sais que je suis l’enfant de mes parents mais on m’a dit aussi que Dieu m’a créé. Dieu n’est pas là je ne l’ai jamais connu. On me dit qu’il faut croire en dieu et que si je ne crois pas en lui il me mettrait en enfer quand le monde sera fini et que tous les Humains seront morts. Moi, je ne connais pas la mort, ni la naissance d’ailleurs : je m’en rappelle pas mais j’ai un certificat de naissance qui dit que je suis née le 8 Novembre 1989. Je ne connais personne qui est mort mais on me dit qu’il y a des gens qui sont déjà sous terre dans des cimetières. Ce sont ces gens là les morts qui comme moi quand je mourrai seront jugé quand tous les autres humains seront morts aussi. Personne ne m’a parlé des animaux. J’ai eu un chien une fois, pour deux jours. Après ma mère m’avait obligé de l’abandonné dans la rue car il salissait la maison. J’étais triste, je l’aimais bien mon chien. Je n’avais même pas eu le temps de lui donner un nom ; déjà je ne pense pas que j’avais besoin d’lui en choisir un. On s’entendait très bien sans s’appeler par nos noms. Mon chien était née bien après moi car lui aussi avait un certificat de naissance. Ses parents étaient Gold et Ursula le chien et chienne de l’un de mes amis d’enfance mais qui je n’arrive pas à me rappeler de son nom. Je me demande pourquoi je me rappelle des noms des chiens mais pas du nom de mon ami d’enfance et ce n’est pas le seul dont j’ai totalement oublié le nom. Avais-je joué avec les chiens plus qu’avec mon ami ? Peut-être que je les ai mieux connu. Et puis pourquoi les parents de mon ami ont-ils donné leurs noms à Gold et Ursula ? Ils étaient les chiens de mon ami, c’est lui qui aurait du leur donné des noms. Moi, je m’entendais bien avec mon chien sans que je lui aie donné un nom. Ah et si mon chien avait besoin d’un nom, ne serait-ce plus correct que ça soit ces parents qui le lui donnent ? Aussi je n’ai pas aimé les séparer ; ils forment une famille, non ? Moi, je me serais senti mal je pense, si quelqu’un m’avait enlevé des bras de ma mère juste après ma naissance. Mon chien aussi a été créé par Dieu mais je ne sais si lui aussi doit croire en lui ou pas. Sera-t-il jugé, mon chien, quand le monde sera fini ? Bref, je dois me concentrer sur mon certificat de naissance.
Il y a plusieurs informations intéressantes dans ce document ; il y a tout d’abord mon nom et prénom. Ça doit être les deux informations les plus importantes puisque c’est avec ce nom et prénom les gens s’adressent à moi. Mon prénom me concerne moi, même si je ne l’ai pas choisi, et mon nom concerne ma famille et son histoire, mes origines. C’est ce que j’avais compris au moins. Quand je rencontrais une personne, on me demandait toujours sois mon nom, sois mon prénom, sois les deux. Souvent on insistait à connaitre mon nom de famille surtout les années qui suivaient ma naissance. On avait besoin de connaitre le nom de mon père pour me reconnaitre. Parfois ça me rendait perplexe, qu’est ce qui est arrivé au nom de famille de ma mère, pourquoi ne me demandait-on pas son nom à elle ? Après j’ai su que mes parents été marié et que quand une femme et un homme se marient, la femme prend le nom de famille de l’homme ; Pourquoi ? Je ne sais pas. Je savais qu’il y avait des personnes qui portaient le même nom de famille que moi. Ça c’était simple à comprendre parce qu’on m’avait présenté mes frères qui sont née avant moi et on m’avait dit que j’avais des oncles et des tantes et que mes parents avaient des parents et des oncles et des tantes à leurs tours – moi je ne les connais pas mais quand quelqu’un me dis quelque chose je le crois sur parole-. J’étais surpris quand J’ai su qu’il y avait d’autres personnes comme moi qui ont le même prénom que j’ai et d’autres personne encore qui ont le même nom et le même prénom et qui ne faisait pas partie de ma famille. Donc mon nom et prénom ne sont pas aussi important que ça ? Je ne suis pas mon nom et prénom ; ça ne me définie pas puisqu’il y a d’autres personne qui s’appellent comme moi et qui je sais qu’ils ne sont pas moi. Je penserai à ça après.
Après mon nom et prénom, il y a écrit ma date de naissance avec la précision de l’heure comme j’ai déjà mentionné. Le huit Novembre mille neuf cent quatre vingt neuf à sept heure du matin est dix minutes, c’est écrit comme ça en lettres suivant une consigne qui dit que l’écriture ne doit pas être en chiffre, je n’ai jamais compris pourquoi.
Penser à ce certificat de naissance m’avait fatigué. Je ne vais plus cherché à savoir qui je suis. Je le serai.

Poète indigne

Poète indigne
Il n'y a que moi qui sais ce que je cache entre les lignes
Poète salaud
Je cherche à fuir mon fardeau 
J'ai trahi mon stylo
J'ai beaucoup utilisé les mots
Juste pour consoler mes maux 
Poète menteur 
J'écris juste par peur 
De céder au chaos 
Je trouve juste refuge dans quelque chose de beau
Poète hypocrite 
Je ne reli jamais les paroles écrites
Ma page blanche je la saisi par les hanches puis je la quitte
Ma muse de temps en temps me visite
Me chuchote des mots qui m'excitent
Je l'abuse
Ma belle muse,
Je l'ai beaucoup trompé
Mais elle ne m'a jamais laissé tombé